À l’heure actuelle, le terme «démocratie» est couramment utilisé dans tous les médias. Une société fondée sur de tels principes est considérée presque comme l’idéal de tous les temps et de tous les peuples. C'est exactement ce qu'est un régime démocratique au sens moderne du terme, tout le monde ne le sait pas.
Origine du terme
Allons plus loin dans l’histoire: le terme vient de deux mots grecs. Le premier de ceux-ci, démos, signifie "personnes". Le second, kratos, se traduit par "pouvoir". En conséquence, une traduction littérale serait probablement comprise par V. Ulyanov avec son célèbre slogan «Le pouvoir au peuple!». Cependant, il est certain que quiconque a suivi un cours d'histoire dans une école ordinaire le sait.
On pense que le régime démocratique a été inventé dans l’Athènes antique. C’était une puissante cité-État grecque, qui a connu son heure de gloire aux VIe et Vième siècles. BC e. N'oubliez pas la République de Novgorod avec sa célèbre Veche. Mais l’émergence de la démocratie en tant que régime socio-politique a commencé beaucoup plus tard, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cela s'est produit dans les pays européens, d'où la démocratie a plus tard été introduite aux États-Unis.
Le fond
La mise en place de ce régime a été causée par le développement rapide du commerce et de la circulation des produits de base entre les différents États, ainsi que par la sortie de la production et de la pensée scientifique et technologique vers les villes. En outre, l’économie coloniale a également apporté son rôle, qui implique la réorientation complète de la production. Dans le même temps, de nombreuses découvertes scientifiques importantes ont accru le rôle des transports et ont permis de mécaniser la production dans une large mesure.
Tout cela a conduit au fait qu'entre l'aristocratie héréditaire et les "nouveaux Européens", qui se sont enrichis grâce au commerce, la tension a commencé à monter rapidement. Tous ces facteurs nécessitaient un examen complet des droits des troisièmes successions et il était nécessaire de faire quelque chose avec le gouvernement. En général, un régime démocratique s'est développé dans un sens plus ou moins moderne.
Les chiffres des pays européens ont finalement réussi à vaincre l'absolutisme, ce qui a absolument empêché l'émergence de la classe moyenne, qui est devenue à l'avenir le noyau social de la plupart des régimes étatiques dans le monde.
Principes et traits de la démocratie
A. Lincoln a dit une fois que la démocratie était synonyme de pouvoir, élu par le peuple et au service du peuple. Il faut dire que chaque régime démocratique se caractérise par des signes et des principes distincts, sinon respectés, cette formation sociale ne peut en principe pas exister. Premièrement, le signe fondamental fondamental est la souveraineté absolue du peuple. Ce concept comprend, entre autres, plusieurs autres fonctionnalités:
- Le peuple et seul le peuple peut être la seule source légitime de pouvoir dans le pays.
- Le pouvoir de l'État n'est reconnu comme valide que s'il a été choisi par les citoyens du pays par une expression libre et ouverte de volonté lors des élections.
- Le peuple a le droit inconditionnel de participer au destin du pays et les autorités sont toujours obligées d'écouter l'opinion de la majorité.
- Les citoyens eux-mêmes choisissent leurs dirigeants et ont également un effet de levier efficace sur eux; participer à la création de nouveaux mécanismes et normes régissant le pays.
- Pendant la période électorale, le peuple a le droit de changer de gouvernement et de procéder à un changement structurel du pouvoir de l'État lui-même.
- Si les autorités abusent de la confiance des citoyens, s'il y a tous les signes de tyrannie dans le pays, les citoyens ont le droit de retirer prématurément le chef de l'État de la direction, ainsi que de demander de nouvelles élections, notamment dans le but de modifier la composition et les fonctions des organes gouvernementaux.
La personnalité est avant tout
En outre, un régime démocratique se caractérise par le fait qu’il reconnaît la primauté de la personnalité d’une personne, dont la vie et la dignité doivent être la valeur la plus haute. Cela nous amène aux conclusions suivantes:
- La société ne devrait pas être reconnue comme un conglomérat de «masses grises», mais comme une combinaison d'individus individuels et libres de pensée, chacun ayant droit à son opinion et à sa liberté d'expression.
- En outre, la priorité inconditionnelle de l'individu sur les intérêts de l'État lui-même devrait être reconnue. Il convient de noter qu’à l’heure actuelle, de nombreux politologues sont sceptiques face à une telle interprétation, car même la vie d’un soldat au moment de la réalisation d’une mission de combat responsable et dangereuse peut être reconnue comme «la plus haute valeur», ce qui contredit fondamentalement les besoins de tout le pays et danger en termes de souveraineté et d’état.
- Il est automatiquement reconnu que chaque personne jouit déjà de certains droits inconditionnels à la naissance, qui doivent toujours être respectés. Ce sont les droits à la liberté et à l'inviolabilité de la personne, ainsi qu'à la vie personnelle, qui doivent être protégés par l'État des étrangers.
Sources de droits, leurs caractéristiques
C'est cette «trinité» qui assure une vie libre et inviolable garantie par un régime démocratique. Il est très important de noter le fait que chaque citoyen peut et doit posséder de telles ressources lui permettant de mener une vie décente. Chaque personne peut vivre dans sa maison, sur une terre libre, donner naissance, élever et élever ses enfants, en leur inculquant le désir des mêmes idéaux moraux et aspirations politiques (un citoyen peut préférer un régime totalitaire, autoritaire et démocratique).
La source de tous ces droits n'est pas l'État, pas la société, pas même le pouvoir, mais l'essence, la nature elle-même. Il s'ensuit que non seulement tous ces droits ne peuvent être violés ou limités, mais qu'ils doivent être retirés des normes nationales en général. En outre, la personne jouit d'un certain nombre d'autres libertés et privilèges, qui doivent en faire partie intégrante.
Il est seulement nécessaire de comprendre que dans tout État juridique, il existe une certaine ligne (clairement définie par la loi) par laquelle un citoyen ne peut pas franchir. Cela vaut également pour les opinions politiques: une personne peut parler des avantages ou des inconvénients de tout régime politique, mais elle ne devrait pas et n'a pas le droit de demander le renversement du gouvernement existant en sa faveur.
En outre, vous devez vous rappeler (toutes les personnalités socio-politiques ne le font pas) que tout le monde a le droit de critiquer raisonnablement correctement les autres (dans le cadre de la loi). Mais le même, à son tour, doit comprendre que tous les autres citoyens peuvent le soumettre à des critiques justifiées, et il n’ya rien de criminel en cela.
Que sont les «droits individuels», que sont-ils?
Le concept même de «droit humain» désigne la totalité de certaines relations juridiques des individus dans la société, ainsi que leurs relations avec la société elle-même et avec l'État dans son ensemble. Les gens peuvent non seulement agir directement par rapport à leur choix, mais aussi avoir des raisons de recevoir des avantages essentiels.
Tous les droits qui donnent aux personnes la liberté d’expression et le style de vie sont appelés «libertés».Il convient de noter qu'un régime politique démocratique repose sur ces concepts: rien ne peut en être retiré, de sorte que le système étatique puisse avoir le droit de s'appeler ainsi.
Quant à certaines libertés individuelles, elles distinguent le négatif du positif. Le premier comprend les devoirs de l'État, qui visent à protéger la vie et la santé des citoyens de tout acte de violence, y compris des arrestations illégales, des actes de torture et autres violations des fondements fondamentaux de la personne. La deuxième catégorie comprend la mise à disposition obligatoire d'une personne ayant une éducation de qualité, des services médicaux et des conditions de travail. Il existe également des droits personnels, politiques, économiques et autres.
Documents clés
Les concepts de base auxquels un régime politique démocratique doit adhérer et qui doivent être respectés sont enchâssés dans de nombreux documents des Nations Unies. L'un des plus importants est la Déclaration des droits de l'homme. Il a été ratifié en 1948. À un moment donné, notre pays ne l'a pas accepté, mais le document a été signé sous le règne du premier et dernier président de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev.
Cette déclaration énumère les libertés et droits civils fondamentaux, ainsi que leurs variantes positives et négatives (dont nous avons parlé plus haut). Il est particulièrement important que ce document soit clairement indiqué: chaque personne peut vivre dans la dignité et l’abondance sans éprouver de limitation des avantages essentiels. Cette déclaration n'est qu'une partie de la loi internationale sur les droits de l'homme. En plus de cela, l'ONU a adopté et ratifié de nombreux documents qui protègent la vie, la dignité de la personne et la santé de chaque personne.
Malheureusement, il n'est pas nécessaire de parler de la mise en œuvre de tous ces accords, et les meurtres brutaux de personnes au Moyen-Orient en sont une autre confirmation. Tous les pays qui sont maintenant enlisés dans les flammes de la guerre civile ont à un moment signé la Déclaration des droits et d’autres documents.
Le pluralisme, la pluralité d'une société démocratique
Quoi d'autre est caractérisé par un régime démocratique? Ses signes sont multiples, mais l’un des principaux est le pluralisme. En termes simples, dans la vie sociopolitique du pays doit nécessairement être présent plusieurs partis, publics et mouvements politiques organisations, fondations, etc. Important! Il y a une exception, c'est-à-dire régime démocratique autoritaire, qui est propre à certains pays de l'Est.
Pratiquement toutes les normes et tous les principes de la démocratie peuvent être appliqués dans ce pays, mais la création de partis concurrents est interdite. Mais encore, ceci est juste une exception. Plusieurs parties de la société moderne sont vraiment nécessaires.
Tous à un moment donné sont en état de confrontation et de concurrence naturelle, protégeant et défendant le droit humain à l'autodétermination et à la liberté d'expression. Le pluralisme est l'antipode des régimes autoritaires et totalitaires. Les signes qui indiquent son existence devraient inclure les points suivants:
- Les acteurs politiques sont pluriels, mais en même temps indépendants; dans l'Etat, il existe une séparation claire des pouvoirs.
- Il n'y a pas de monopole politique dans le pays, exprimé par la domination d'un parti unique.
- Cela découle du paragraphe précédent: dans l’État, il doit nécessairement exister plusieurs partis au pouvoir, chacun pouvant défendre les vues et les intérêts de ces électeurs, grâce auxquels il est parvenu au pouvoir.
- Une personne ne peut pas seulement exprimer son opinion et exprimer sa volonté: l'État est obligé de prévoir plusieurs méthodes qui englobent tous les citoyens capables.
- Les élites doivent être indépendantes, indépendantes du gouvernement actuel et des tiers.
- La loi autorise une grande variété d'opinions politiques.
Dans les pays de la CEI (qui ne sont pratiquement plus aujourd’hui), on constate actuellement une tendance au développement d’un véritable pluralisme. Hélas, dans les anciennes républiques d'Asie centrale de l'ex-URSS, tout cela est souvent une formalité vide de sens, qui cache un système totalitaire rigide.
Régulation, régulation de puissance
Mais ce n'est pas la seule façon de décrire un régime démocratique. Il est inutile d'énumérer les signes, sinon de parler de la nature inconditionnellement légale du pouvoir et des relations dans la société elle-même, que ce gouvernement a choisie. En termes simples, toutes les activités gouvernantes du gouvernement et du chef de l’État devraient s’exercer dans le strict cadre réglementaire de la loi.
Il ne s’agit pas seulement d’un ensemble rigide d’actes législatifs et de normes qui garantissent le respect des valeurs universelles, mais aussi d’un certain agglomération de dispositions bien comprises par tous.
C'est le respect de chaque citoyen, la pleine reconnaissance de ses libertés naturelles. En outre, l'État, en particulier le régime démocratique libéral, reconnaît les concepts universels de base du bien et du mal, des vertus et des normes morales. L'État devrait également avoir une telle organisation d'un régime politique et social dans lequel différentes catégories de citoyens pourraient vivre leurs vies habituelles sans se gêner mutuellement et sans se contredire.
Que signifie la nature juridique du régime?
Nous avons donc examiné le régime politique démocratique moyen. Les signes sont assez simples, mais il convient encore de mentionner un autre aspect important de ce type de système sociopolitique.
Le fait est que, dans un tel pays, tous les citoyens, quels que soient leur origine et leur statut social, sont certainement égaux devant la loi. Le fait d'appartenir à une confession religieuse, à un parti politique, à une race ou à une nationalité, à un niveau d'éducation et à d'autres signes analogues ne peut et ne devrait avoir aucun effet sur l'administration de la justice.
"Le principe de la majorité": problèmes et caractéristiques
En général, tout régime d'État démocratique viole le principe de longue date de nombreuses sociétés humaines, qui proclamaient la primauté de la minorité sur la majorité. De plus, ce principe est loin d’être un concept quantitatif.
En outre, il existe un autre extrême. Ainsi, le philosophe anglais K. Popper voit un grand danger dans le fait qu’un régime totalitaire et un régime démocratique peuvent se résumer à la tyrannie en raison du même pouvoir majoritaire. Après tout, personne ne peut exclure la possibilité que la majorité préfère agir avec des méthodes illégales, enfreindre brutalement les droits d’une minorité et même soumettre des personnes de race, de nationalité ou de religion différentes à un anéantissement total, ce qui est déjà arrivé plus d’une fois dans l’histoire de l’humanité.
Garanties pour la minorité
Il faut reconnaître que cet état de fait menace toujours de perdre la stabilité et parfois même le statut d'État et l'indépendance. Par conséquent, tout pays démocratique est obligé de fournir des garanties à la minorité. Les philosophes et les politologues expriment cette idée comme suit: "Le pouvoir de la majorité, qui respecte les droits de la minorité". Cette disposition est notamment consacrée au niveau législatif par la reconnaissance des mouvements d'opposition agissant dans le cadre de la loi.
"Structures stabilisatrices"
Ces principes de base sont basés sur tout régime de pouvoir démocratique. Cependant, chaque personne comprend probablement que toutes ces normes et règles ne sont rien de plus qu'un écran et qu'une convention, si les chefs d'État ne sont pas guidés par elles, ne repose pas sur certains principes de base. Le principal pilier sur lequel repose la société moderne est le droit de propriété privée de tout citoyen.
Si nous parlons de piliers politiques et des fondements de la démocratie, il convient de mentionner les "structures de soutien" suivantes: premièrement, le même pluralisme qui garantit le multipartisme et la maîtrise des mouvements politiques nationaux; deuxièmement, c'est la règle de diviser le pouvoir de l'État en trois branches. Chacun d'eux équilibre l'autre. Enfin, c'est un système électoral qui garantit la possibilité d'un changement de pouvoir de l'État par la libre volonté des citoyens.
Enfin, tout cela n'aurait pas été possible sans l'existence de lois efficaces et d'un système de justice efficace qui rend toutes les personnes égales devant la loi. En théorie, on peut juger à la fois un citoyen ordinaire et le président, ce qui devrait permettre de contenir certaines des aspirations de l'élite dirigeante. Bien entendu, tout est loin d’être aussi parfait.
Les cas où le sommet du pouvoir est pratiquement inaccessible aux yeux de la loi ne sont pas rares dans notre monde. Bien sûr, il faut lutter contre cela, car cet état de choses inspire un sentiment d'invulnérabilité et d'impunité.
Formes et types de démocratie
Notez que le régime démocratique d'un pays peut théoriquement exister sous l'une des deux formes suivantes: direct et représentatif. Si nous parlons de l'histoire des formations étatiques, la première variété est apparue en premier. Son essence était que les gens eux-mêmes, ne confiant pas cette affaire à des intermédiaires, remplissaient des fonctions électives et de direction. Ce sont les mêmes Athènes et Novgorod dont nous avons parlé au tout début de l'article.
Cependant, une telle démocratie est obsolète, car elle existait au tout début de l’émergence de cette formation sociopolitique. Un maximum de cinq à six mille personnes pourraient participer à l'administration de la même ville. Tous pourraient se réunir dans un domaine de taille appropriée et résoudre des problèmes urgents par un vote direct et ouvert.
Bien entendu, le régime démocratique moderne (dont nous avons déjà décrit les caractéristiques) sous cette forme ne peut en aucun cas exister. Pour commencer, même dans un petit pays, plusieurs millions de personnes pourraient bien vivre. Ainsi, toute démocratie moderne est représentative, lorsque le peuple et les autorités sont des intermédiaires sous la forme d'organes de contrôle et de surveillance.
Une forme directe de «pouvoir» ne peut exister que dans le cadre d'une entreprise, d'une entreprise ou d'une formation sociale, lorsque ses membres résolvent des problèmes urgents par un vote ouvert.
La démocratie est-elle si "sans péché"?
Bien entendu, jusqu'à présent, nous n'avons discuté que des avantages offerts par le régime démocratique de l'État. Hélas, rien de parfait n'existe dans ce monde. La vraie vie politique et sociale se développe souvent selon des lois complètement différentes. Les gens règnent partout et, comme vous le savez, les faiblesses et les vices ouverts ne leur sont pas étrangers.
Il convient de noter que le schéma décrit ci-dessus n’est pas un concept figé au fil des siècles et qu’il est interdit de toucher et de modifier. Il s’agit plutôt d’une ligne directrice pour les États qui construisent une société véritablement libre et ouverte, où chacun peut se réaliser librement et libérer le potentiel de son esprit et de ses capacités.
En termes simples, un régime démocratique est un concept vague qui peut et doit être adapté à une réalité existante, guidé par ses principes fondamentaux. Une fois, le duc de Marlborough a même déclaré qu'il pensait que ce type de structure sociale était le plus pauvre et le plus gênant ... Mais il a immédiatement ajouté que, dans ce cas, il est préférable d'oublier immédiatement d'autres variantes du système politique.
